Saviez-vous que le Musée maritime du Québec compte plus de 15 000 artéfacts et documents anciens dans sa réserve ? Les salles d’exposition en contiennent une multitude, dont 10 qui sont présentés dans cette section. Découvrez-les ici, puis partez à leur recherche dans le musée ! Vous pourrez observer de près ces trésors qui témoignent de notre histoire maritime.
Les objets anciens vous passionnent ? Visitez le Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Ce dernier présente et détaille 400 éléments provenant de la riche collection du Musée maritime du Québec.
Maquette du navire de croisière Tadoussac
La maquette du navire de croisière Tadoussac a été fabriquée en 1989 par Gérard Deschênes. Faite de bois, elle impressionne avec sa longueur de presque deux mètres. C’est un modèle réduit du navire Tadoussac, qui offrait des croisières hebdomadaires entre Montréal, Charlevoix et la rivière Saguenay. En service de 1928 à 1965, le Tadoussac transportait des groupes de 300 à 500 passagers. Plusieurs nouveaux mariés célébraient leur lune de miel à bord de ce palais flottant de cinq étages. Vous pouvez l’admirer au musée, dans la réserve des maquettes.
Pour plus d’information, rendez-vous sur le Répertoire du patrimoine culturel de Québec.
Maquette de kayak inuit
Saviez-vous que le kayak est une invention des peuples autochtones des régions arctiques ? Avec ce bateau, ils se déplaçaient sur les eaux glaciales des côtes des océans Arctique et Atlantique afin de dénicher les meilleurs endroits pour pêcher et chasser. Bien que toute petite, cette maquette est une représentation fidèle du kayak inuit. Elle est faite de bois et de peau de mammifère marin cousue et elle est recouverte de laque. Comme elle compose les souvenirs de voyages dans l’Arctique du capitaine Bernier, vous la trouverez au musée, dans l’exposition Capitaine J.E. Bernier – 1852-1934.
Pour en savoir plus, visitez le Répertoire du patrimoine culturel du Québec.
Maquette du voilier d’exploration polaire Arctic
Saisissez toute l’ampleur et la beauté du légendaire voilier Arctic. C’est à son bord que le capitaine J. E. Bernier et son équipage ont réalisé leurs nombreuses expéditions polaires dans le Grand Nord canadien au début du 20e siècle. C’est aussi ce navire que pilotait le capitaine Bernier lorsqu’il réussit l’exploit d’affirmer la souveraineté canadienne dans l’Arctique. La maquette en bois mesure près de 2,5 mètres de long. Elle a été réalisée par le maquettiste port-jolien Lucien Leclerc en 1977. Pour l’admirer, visitez l’exposition Capitaine J.E. Bernier – 1852-1934 du Musée.
Pour plus d’information, rendez-vous sur le Répertoire du patrimoine culturel de Québec.
Maquette de caboteur Jean Yvan
Le caboteur est un navire aussi appelé goélette. Ce type de bateau servait au transport de passagers ou de marchandise. La maquette du caboteur Jean Yvan est un modèle réduit de la véritable embarcation. Cette dernière se trouve aujourd’hui au Musée maritime de Charlevoix, après avoir été conservée au Musée maritime du Québec pendant plusieurs années. Le bateau Jean Yvan a ceci de spécial : il est l’un des derniers témoins du cabotage sur le fleuve Saint-Laurent et la dernière goélette à avoir été construite avec une poupe en pointe. Daniel Bérubé a conçu cette maquette en 1985. Vous pouvez l’admirer au musée, dans la réserve des maquettes.
Pour en savoir plus, visitez le Répertoire du patrimoine culturel du Québec.
Matrice de prise de possession des territoires arctiques
Une matrice est un objet qui sert à en reproduire un autre. C’est le membre d’équipage John Van Koenig qui a conçu celle-ci en 1909 à bord du navire Arctic. Nul autre que le capitaine J. E. Bernier était alors aux commandes afin de réaliser une importante mission : réquisitionner les territoires arctiques au nom du Canada. La matrice a servi à produire la plaque commémorative de cet évènement historique. Cette dernière trône toujours fièrement sur le rocher Parry, situé à Winter Harbour, aux Territoires du Nord-Ouest. Rendez-vous au musée maritime du Québec, dans l’exposition Capitaine J.E. Bernier – 1852-1934, pour admirer la matrice.
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Bouteille à boisson alcoolisée
Ce n’est pas un mythe : de nombreux trésors se cachent dans les épaves qui dorment au fond du Saint-Laurent. On peut y retrouver toutes sortes d’objets qui nous informent sur la vie qui se déroulait à bord. Dans l’épave du paquebot Empress of Ireland, échoué en 1914 près de Rimouski, les plongeurs ont retrouvé plusieurs bouteilles. Celle-ci contenait une boisson alcoolisée, probablement du vin. Cela nous confirme que l’homme a toujours aimé bien manger et bien boire. Se rassembler autour d’une bonne bouteille était aussi chose commune sur ce navire de croisière, semble-t-il. Vous trouverez cet artéfact au musée, dans l’exposition Racines de mer.
Pour plus d’information, rendez-vous sur le Répertoire du patrimoine culturel du Québec.
Cloche du paquebot Empress of Ireland
Le 29 mai 1914, près de Rimouski, l’Empress of Ireland fait naufrage dans l’estuaire du Saint-Laurent, emportant avec lui 1012 passagers sur 1477. Cinquante ans plus tard, des plongeurs explorent son épave et découvrent de nombreux trésors, dont la magnifique cloche de l’énorme paquebot. Sculpté dans une seule pièce de bronze et gravé du nom du paquebot, cet artéfact impressionnant impose le respect, rappelant tristement le plus grand naufrage survenu au Canada. Vous le trouverez au musée, dans l’exposition Racines de mer. Vous voulez en savoir plus sur ce naufrage ? Le Site historique maritime de la Pointe-au-Père est voué à sa mémoire.
Pour plus d’information, rendez-vous sur le Répertoire du patrimoine culturel du Québec.
Sextant
Le sextant est un instrument de navigation qui a longtemps fait partie du matériel essentiel au navigateur. En raison de l’arrivée des systèmes de localisation par satellite, il est de moins en moins utilisé à bord, mais toujours obligatoire sur les navires marchands. Le sextant sert à mesurer les angles verticaux entre deux objets, comme un astre et l’horizon. Il est équipé de lunettes interchangeables, de verres colorés et de deux miroirs. Ce sextant a été fabriqué en 1915 par Heath & Co Ltd de Londres. Il a appartenu au capitaine Georges-Édouard Gaudreau, natif de L’Islet. Pour le voir de plus près, visitez l’exposition Racines de mer au musée maritime du Québec.
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Maitre compas
Cet étrange instrument de navigation qu’est le maitre compas servait à indiquer le nord en mer. Celui que possède le Musée provient du CGS Montcalm, l’un des premiers brise-glaces à avoir navigué sur le fleuve Saint-Laurent, de 1904 à 1942. Grâce à ce maitre compas, peu importe les conditions climatiques, le CGS Montcalm pouvait se diriger de manière sécuritaire. Cet instrument a été fabriqué en Écosse vers 1880. Son allure fait penser à un drôle de robot coloré qui aurait un corps en fut de tek et une tête en laiton poli. C’est dans cet habitacle de laiton que se trouve le compas magnétique, qui était alors si essentiel. Allez voir cet artéfact fascinant dans l’exposition Racines de mer, au Musée maritime du Québec.
Pour plus d’information, rendez-vous sur le Répertoire du patrimoine culturel du Québec.
Casque de scaphandrier
Difficile à croire, mais ce casque de scaphandrier est l’ancêtre du masque de plongée que nous connaissons aujourd’hui. Fait de bronze et de laiton, il pesait jusqu’à 40 livres. Ce casque, une fois attaché à la lourde combinaison du plongeur, permettait à ce dernier de passer plusieurs heures sous l’eau. Le casque de scaphandrier du Musée a été utilisé au début du 20e siècle par des plongeurs des Chantiers Davie de Lauzon. Cet équipement étanche et sécuritaire leur permettait de vérifier la position des navires, d’assurer leur renflouage et d’effectuer des travaux sous-marins. Vous pouvez l’admirer dans l’exposition Racines de mer, au musée.
Pour plus d’information, rendez-vous sur le Répertoire du patrimoine culturel de Québec.